Les deux éléments les plus dynamiques du mouvement chiite arabe se trouvent au Liban et en Irak. En ce moment même, le Hezbollah libanais proclame haut et fort son alliance avec les sunnites radicaux liés historiquement à la confrérie des Frères musulmans, et tout particulièrement le Hamas palestinien. À l'inverse, les équivalents irakiens du Hezbollah se distinguent en ce moment même par des actes de cruauté indiscriminée envers la minorité sunnite. Un tel grand écart est-il tenable ? Non.Il faut d'ailleurs comprendre que la visée initiale des hommes de Sadr, à Bagdad, avait été de ­faire cause commune avec al-Qaida et les intégristes sunnites. La violence illimitée des hommes de Zarqaoui, poussés dans cette voie par leurs soutiens financiers saoudiens et pakistanais, les en a empêchés aussi efficacement que les manoeuvres d'isolement menées avec succès par l'aile majoritaire de la communauté chiite irakienne, toujours fidèle au grand ayatollah Sistani. C'est très paradoxalement pour se dédouaner des accusations de collusion avec les anciens baasistes, dont le père ­Sadr fut très longtemps le dévoué serviteur, que son fils fait aujourd'hui couler tant de sang innocent. sac hermes pas cher
Il reste que le chiisme irakien entend demeurer au pouvoir, que le chiisme iranien le soutient très majoritairement et que les élites communautaires des deux pays frères savent pertinemment qu'elles ont besoin d'un arrangement minimal avec les États-Unis. Mais Washington, qui tient ici enfin une carte forte du jeu, ne tolérera pas bien longtemps le maintien des tueurs de Sadr au gouvernement et dans les nouvelles forces armées. Parvenus à ce point, on peut se demander où se trouvent les véritables intérêts syriens ? Damas est écartelé entre son désir de bloquer le mouvement national et démocratique du peuple libanais dont la contagion sur son terri­toire est, à terme, inévitable, et le désir de maintenir une alliance iranienne économiquement ­indispensable en l'état actuel. Or, chaque jour qui passe augmente le mécontentement de la majorité sunnite, rejointe par un bon million de ses coreligion­naires irakiens qui fuient la guerre civile. Si la Syrie, en reconnaissant le gouvernement Malaki à Bagdad, a fait un pas incontestable en direction des États-Unis mais ­aussi des pragmatiques de Téhéran, d'autres, probablement tapis au coeur de son système militaro-policier, se sont arrangés pour aller dans le sens contraire, avec l'assassinat de Pierre Gemayel. Or il semble que le gouvernement iranien actuel, en dehors d'Ahmadinejad évidemment, n'assure, au Liban, qu'un service minimum aux intérêts syriens en conseillant au Hezbollah la voie de la manifestation pacifique plutôt que ­celle d'une guerre civile.On aura compris qu'une fois de plus les deux mêmes logiques s'affrontent sur tout l'axe Beyrouth-Damas-Téhéran. hermes pas cher Ahmadinejad et ses acolytes ont toujours voulu l'entente avec les Frères musulmans sunnites et al-Qaida. Ils n'y sont toujours pas parvenus. Les véritables représentants intellectuels et moraux du chiisme ne veulent ni d'un renoncement de leur identité théologique ni d'un affrontement apocalyptique avec les États-Unis, mais au contraire une défaite de l'intégrisme sunnite qui passe par un compromis historique au Liban et une fédéralisation de l'Irak, lesquels équivalent à un rapprochement total avec les États-Unis. Il ne manque tout juste pour cela que l'esquisse d'un compromis acceptable en matière nucléaire qu'avait avancé, avant sa démission, l'ayatollah Rouhani, et le renversement kissingérien de la politique iranienne aura fait justice de ses rêves excessifs. La situation y gagnera en lisibilité, mais il y aura quelques mauvais perdants, notamment en Syrie. C'est aujourd'hui, à Damas, qu'aboutissent toutes les tensions et toutes les contradictions de la région. Pour combien de temps ?«Le gouvernement iranien, en dehors d'Ahmadinejad, n'assure, au Liban, qu'un service minimum aux intérêts syriens» « Je vois mal un soumis, devenir un joueur », lâche Philippe Lesage. sacs hermes pas cher
Mais un caractère n'est jamais figé : il peut développer les qualités d'autres personnalités, précise le coach d'Alexandre Tic... Ouf ! Le but n'est d'ailleurs pas tant de changer, selon Liliana Niunim. Il s'agit surtout de comprendre ses différences : c'est déjà un grand pas vers une entente collective ! Sachez aussi, que sans se mettre la rate au court-bouillon, un individu change naturellement, rappelle Claire Souvigné, professeur à l'Inseec. En fonction de l'âge, de son chef, de telle entreprise, etc. La bonne question n'est pas « comment évoluer ? », mais « suis-je dans un mode de fonctionnement qui, avec mon environnement, me pénalise ou me gratifie ? », indique-t-elle.

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