Or ce sont « les idées qui mènent le monde », comme l'affirmaient, il y a soixante ans, John Maynard Keynes et Friedrich Hayek, deux grands esprits que tout séparait par ailleurs. Le premier a été le grand penseur de l'intervention de l'État dans la société, le second reste l'inspirateur intellectuel, bien avant Milton Friedman, de toute l'école libérale moderne.Cette attitude méprisante vis-à-vis des idées est l'une des caractéristiques de la vie politique française. Le nec plus ultra pour un dirigeant n'est-il pas de se présenter comme un « pragmatique » ? Du coup, on peut se croire autorisé à lancer à la légère des formules estampillées par ailleurs. C'est la mésaventure que traverse actuellement « l'ordre juste » : saint Thomas d'Aquin se trouve embrigadé comme penseur culte du PS. Il en résulte à la fois une grande confusion et beaucoup de cynisme. En témoignent ces deux adages, véritable scie des commentateurs politiques : l'un est emprunté au cardinal de Retz (« On ne sort de l'ambiguïté qu'à ses dépens »), et l'autre de paternité plus ou moins collective (« Les promesses n'engagent que ceux qui les reçoivent »). Carre Gucci pas cher
La carence de nos débats idéologiques a un autre effet tout aussi débilitant pour l'opinion publique. Les discussions de politique économique tendent à être remplacées par d'illusoires querelles de chiffres. Au lieu de s'interroger sur les mécanismes de la croissance et de la prospérité, ce que tout un chacun est à même de comprendre, on s'envoie à la figure des comptes d'apothicaires. Qu'il s'agisse du pouvoir d'achat, des inégalités, de la dette publique, du temps de travail... nous croulons sous les chiffrages technocratiques abscons. Foulard Gucci Des mots et des chiffres, on ne sait lesquels sont les plus menteurs. Le seul moyen pour ne pas en être dupe, en tout cas, est d'avoir les idées claires. PEU APRÈS qu'aient  été lancés neuf mandats d'arrêts visant des responsables rwandais mis en cause par une instruction du juge Bruguière, Paris aurait refusé de procéder à l'interpellation de l'actuel chef d'état-major de Kigali, la plus haute personnalité visée par le magistrat.Racontée par des responsables rwandais, l'histoire débute le 22 novembre, cinq jours après que le juge Bruguière a rendu son ordonnance clôturant l'enquête sur l'attentat du 6 avril 1994 et la mort du président rwandais Habyarimana.Ce jour-là, le chef d'état-major rwandais, James Kabarebe, s'apprête à se rendre à Douala où il doit participer à la clôture d'une session d'entraînements militaires franco-africains. Intitulées Sawa 2006, ces manoeuvres réalisées dans le cadre Recamp ont réuni au Cameroun les responsables de nombreuses armées africaines venus s'entraîner avec l'aide de la France.Peu avant son départ, Kabarebe est averti qu'il est visé par un mandat d'arrêt français. http://www.desmarquesprivees.fr/
Il en rit, lance : « Ce n'est pas mon problème » et embarque dans un avion de la Kenyan Airways. À son arrivée, il est enregistré et dirigé vers un hôtel. Pierre André Wiltzer, haut responsable pour la sécurité et la prévention des conflits, représente la France à la journée de clôture des exercices. Le général Georgelin, chef d'état-major des armées, est là. Tout comme le ministre belge de la Défense, des responsables européens et, bien sûr, de nombreux responsables politiques et militaires africains. La journée est « VIP ».« Comme tout le monde, affirme le général Jérôme Ngendahimana, conseiller de Kaberebe, nous nous sommes présentés, avec le chef d'état-major, sur le lieu des cérémonies.

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