En regard, de vives spéculations estiment également que Gordon Brown, pressenti pour être le successeur de Tony Blair à la tête du gouvernement, pourrait profiter, le cas échéant, de sa période des cent jours pour initier un retournement de situation et annoncer un retrait unilatéral des troupes britanniques déployées en Irak. Et si 60 % des Britanniques souhaitent un retrait des troupes avant la fin de l'année, selon un sondage publié dans le Guardian fin octobre, force est de constater que cette distanciation est plus profonde que le différend propre sur la guerre en Irak et ses conséquences sur le plan géopolitique.La prochaine étape pourrait donc être celle de la dissuasion nucléaire britannique, héritière de l'accord de Nassau signé en 1962 entre Macmillan et Kennedy sur les missiles américains Polaris et résultat direct de la crise de Suez. Dan Plesch, du Fo­reign Policy Centre, à Londres, et expert sur les questions de défense, a précisé ce lundi qu'il n'existait pas de « bombe véritablement britannique » sur la base du système Trident.Et, à plus d'un titre, des voix s'élèvent pour défendre la possibilité d'un système de dissuasion nucléaire véritablement indépendant des États-Unis, tant sur le plan opérationnel que technologique, et sur la base d'une coopération possible avec la France. Le parti libéral démocrate, troisième force politique du pays qui, selon plusieurs estimations, devrait faire partie d'un gouvernement de coalition après les prochaines élections, a fait un premier pas, à l'issue de la déclaration de Sir Menzies Campbell ce vendredi 1er décembre, vers une telle proposition en affirmant la nécessité d'envisager toutes les options possibles dont une coopération de la Grande-Bretagne avec ses alliés européens. Il est clair que ceci pourrait représenter un changement fondamental pour le débat européen outre-Manche. polo lacoste pas cher
Un tel phénomène doit cependant être considéré dans un contexte plus large de convergence possible entre la France et la Grande-Bretagne. En pratique, le leadership politique britannique est aujourd'hui arrivé à la conclusion qu'affirmer un soutien inconditionnel, et en toutes circonstances, en faveur des positions américaines est ­devenu largement impopulaire.En regard, Nicolas Sarkozy a suggéré, à l'occasion de son dernier voyage à Washington, que la France ne pouvait, quant à elle, afficher un désaccord systéma­tique avec les États-Unis. Doit-on y voir là une opportunité de rapprochement ? En tout état de cause, un nouvel axe Paris-Londres aura peut-être la portée de relancer le processus d'intégration et l'agenda européens.Si la France s'est mise tard au Web, elle a considérablement rattrapé son retard initial pour figurer désormais en tête de peloton. Ainsi nous connaissons l'un des meilleurs taux d'équipement en haut débit d'Europe. Cependant l'usage principal de ce nouveau média demeure pour 56 % la recherche d'informations complémentaires, l'achat en ligne ne représentant que 4 %. sac lancel bb pas cher Un chiffre à mettre en rapport avec les progressions du chiffre d'affaires des ventes en ligne et qui laisse augurer un colossal potentiel de croissance. La croissance du e-commerce est en effet deux fois supérieure à la croissance de la population internaute qui a progressé de 12 % en un an. Située en Europe derrière l'Allemagne et le Royaume-Uni, c'est cependant la France qui possède le plus fort potentiel de progression d'abonnement avec 8,10 % contre respectivement 4,06 % et 1,78 % pour nos deux devanciers. En tout juste un mois, les États-Unis ont raflé deux contrats stratégiques au nez et à la barbe de la France. Citigroup, première banque mondiale, a mis la main sur la Guangdong Bank que convoitait la Société générale. L'américain a obtenu une ­concession que le gouvernement chinois n'avait ­jamais faite jusque-là à un investisseur étranger : lui abandonner le contrôle majoritaire de la société.Samedi, après deux jours de négociations entre les deux gouvernements, Pékin confiait la construction de quatre réacteurs nucléaires civils à Westing­house Electric (dont le capital vient de passer entre les mains du japonais Toshiba). echarpe burberry pas cher
Une douche froide pour Areva, alors que la Chine se prépare à ­commander des centrales nucléaires par dizaines. Les Français partaient pourtant avec deux atouts : l'antériorité puisque le groupe dirigé par Anne ­Lauvergeon a construit les premières centrales ­chinoises au début des années 1990. Le savoir-faire puisqu'Areva proposait des centrales EPR actuellement en construction en Finlande et dans l'Hexagone alors que le modèle de Westinghouse, ­­l'AP-1000, n'existe que sur le papier.Les Chinois n'ont pas tenu compte de ces bons ­arguments. Sur ce dossier, les efforts de Jacques Chirac auront été vains alors que la Chine est l'une de ses priorités : n'y a-t-il pas effectué quatre voyages officiels depuis son élection ! Ses gestes de bonne volonté n'ont pas manqué : de l'invitation en 1999, dans son château de Bity en Corrèze, du président Jiang Zemin (qui avait improvisé une valse avec Bernadette Chirac) à sa proposition de « dépasser » l'embargo sur les armes qui frappe la ­Chine depuis les événements de Tiananmen en 1989. Pour Jacques Chirac, la place de la France dans le monde dépendra de son aptitude à ­construire avec Pékin une relation forte.Les résultats tardent à venir.

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